Ceci n'est pas un cabinet de curiosités... (1)
... mais il s'en inspire.
Nous avons dans la maison deux anciens potagers, un dans la cuisine, et le second dans le salon:
Un potager intérieur c'est en quelque sorte l'ancêtre de la cuisinière. Ce potager encastré est un muret de pierre avec un plan dans lequel on a creusé des trous - ici trois trous carrés - qu'on appelle d'ailleurs des "creusets". Dans les creusets, il y avait des grilles en fonte pour y poser les braises prélevées dans la cheminée juste à côté. Nous les avons enlevées car elles étaient très abîmées. Les plats mijotés étaient posés sur ces creusets pendant des heures et demandaient une surveillance quasi permanente. On pouvait y maintenir aussi les plats au chaud.
Lorsque nous avons aménagé, le mur du fond a été enduit d'un "gratté" et équipé de conduits électriques. Nous y avons installé des étagères basiques sur lesquelles ont été posés des objets divers et variés: livres, malles, boîtes, bougeoirs, etc... mais rien de satisfaisant. Trop profond pour une bibliothèque, difficile d'entretien avec un mur d'où se détachent beaucoup de petits grains, bref, la fée se devait de me trouver une solution pratique et - si possible - esthétique, au plus vite.
Après avoir bien cerné ce que je souhaitais y ranger, j'ai dessiné une structure composée de casiers-niches-étagères aux dimensions adaptées. Chaque partie a été pensée en fonction de ce qu'elle allait accueillir. Il y a donc des différences de hauteur, de largeur, mais aussi de profondeur, ce qui permet de faire un double fond. J'aurais beaucoup aimé une structure en métal, mais il aurait fallu passer commande auprès d'un professionnel, et le sur-mesure aurait été trop onéreux. Alors j'ai choisi un bois brut, des planches 1er prix, que Mr B. a ensuité découpées et assemblées selon le plan [coût total, fonds compris: 60 euros]. Voilà le montage, sans le fond:
Les fonds ont été fixés dans un second temps parce que je devais en "habiller" certains...
Première étape: la peinture. Pour assortir au métal du poêle, du porte-bûches et de la structure de la table qui a un style "industriel", et pour pallier l'absence de "vrai" métal, j'ai "triché" en recouvrant les bords d'une peinture métallisée [Libéron, métal soyeux, noir sidéral], et j'ai même poussé le vice en ajoutant des vieux clous de tapissier - trouvés dans l'ancien atelier de mon père - pour imiter les boulons. J'en ai mis à chaque intersection de planches.
L'intérieur a été peint dans les tons gris: gris "ardoise" comme pour le baquet -> à revoir dans Petit bois; et gris clair [colours collection chez Castorama, "étain"].
La première case accueille un tiroir:
Nettoyé, peint, il a été décoré d'un porte-étiquette en laiton, récupéré des anciens casiers de la salle des profs -> à revoir ICI
Le contenu est inscrit (police "Courrier New" sur papier recyclé).
Au-dessus, une valisette en carton, laissée dans son jus, dont le contenu est lui aussi inscrit avec de fausses lettres de scrabble adhésives [pour les jeux de cartes et de dés].
Les deux bocaux à bougies -> à revoir ICI ont été relookés pour mieux s'intégrer dans l'ensemble:
Le ruban adhésif vichy rose a été remplacé par un ruban de lin, et l'étiquette assortie par un sticker transparent, cadeau dans le magazine Flow de mai-juin 2017.
Avec les bocaux à bougies, des bougeoirs maison habillés avec les dentelles de ma mémé -> à revoir ICI
Et au-dessus, une collection de succulentes qui a migré parce que les étagères sur lesquelles elles sont habituellement vont bientôt accueillir les décos de Noël...
Certains fonds ont été habillés de papiers. Voici le premier:
Un papier pour scrapbooking sur le thème de l'écriture, fixé à la colle blanche sur une planche de contreplaqué. Comme cette niche est plus profonde, une guirlande "papillons" toute fine apporte un éclairage tout doux. Devant, mes deux "cloches" [une partition musicale et un nid] -> à revoir ICI
Les papillons sont à l'honneur au fond d'une autre étagère... patience... la suite des aventures dans une deuxième partie, très bientôt!
Bonne fin de week-end!