Sorcières ... et héroïnes (2).

Pour faire écho à l'article précédent, d'autres "sorcières", sur les écrans cette fois-ci, avec deux films à l'ambiance vintage visionnés cet hiver.

"The dressmaker", film australien de Jocelyn Moorhouse (2015), adapté du roman éponyme de Rosalie Ham. En français : "Haute couture". L'histoire se passe dans les années 50. Une créatrice de mode - incarnée par Kate Winslet - revient chez elle dans une petite ville australienne, après avoir travaillé dans la haute couture en Europe. L'affiche du film la représente dans un paysage rural, avec comme seul bagage une machine à coudre Singer dans sa jolie housse en bois vernis...

Eloignée de sa famille à l'âge de 10 ans parce qu'accusée d'avoir tué un camarade d'école, elle revient auprès de sa mère malade, sur une colline qui domine la bourgade. De là, elle va utiliser ses talents de couturière - d'où le titre en anglais - pour construire sa vengeance et tenter de prouver son innocence. Je n'en dis pas plus... Ce film est disponible sur Netflix.

"The bookshop", film d'une réalisatrice espagnole, Isabel Coixet (2017), se déroule dans une petite ville côtière du nord de l'Angleterre. Il est adapté d'un roman de Pénélope Fitzgerald et traduit en français par "L'affaire Lolita".

La distribution est anglophone avec Emily Mortimer dans le rôle principal et Bill Nighy, dans une composition aux antipodes du personnage déjanté qu'il incarne dans "Love actually". L'histoire se déroule en 1959. Une quadragénaire décide d'ouvrir une librairie dans une vieille bâtisse abandonnée "The Old House".

Elle s'oppose à une puissante notable - incarnée par Patricia Clackson - qui avait d'autres projets pour ce lieu. Lorsque Florence la libraire expose en vitrine le livre de Nabokov "Lolita", la situation dégénère... Je ne vous en dis pas plus non plus... Vu sur Canal + Cinéma. 

            Belle semaine!