Carl Larsson au Petit Palais à Paris
Philippe Delerm a préfacé le catalogue de l'exposition des oeuvres du plus célèbre des peintres suédois (1853-1919), son "frère d'âme": "[...]Pourquoi ce coup de coeur? Les aquarelles étaient belles, remarquablement dessinées. La subtilité des couleurs, où dominaient l'orange chaud, le vert pâle, des bleus estompés...[...] Dans la maison de Carl Larsson, on joue, on rêve, on coud, on fait des petites représentations théâtrales.[...] On se déguise, on chante, on ne se prend pas au sérieux..."
Le couple Karin et Carl Larsson a fait d'une petite bâtisse à Sundborn, en Dalécarlie, le lieu d'une vie familiale dont tout a été peint: les pièces de la maison, les enfants, la vie quotidienne, la campagne alentour,... Chaque tableau respire la joie de vivre.
Delerm - qui a publié en 1996 "Sundborn ou les jours de lumière" - ajoute: "Tu as peint le bonheur, les enfants, la lumière, et peu à peu le chaud de ta maison est devenu comme un champ de tendresse au-delà des murs, des jardins, des frontières. Bleu voilé, vert amande, orange velouté; dans la couleur des jours tout est resté."
"C'est le bonheur, tombé de votre amour en taches de lumière. Comment dit-on bonheur en suédois? [...] Tu ne dis pas le mot bonheur; jour après jour tu le reflètes avant qu'il passe, et tes couleurs n'en cachent rien."
Jusqu'au 7 juin. Courez-y!