Lagom.
Lagom : à prononcer lar-gom. Tout comme le "hygge" danois -> à revoir ICI, pas de traduction littérale pour cet art de vivre venu lui aussi des pays scandinaves, mais de Suède, cette fois-ci.
Le lagom a fait son apparition dans les médias français il y a déjà 2-3 ans. J'avais découvert "Le livre du lagom" d'Anne Thoumieux à sa sortie (en 2017 aux éditions First), puis le magazine Flow y a consacré un article en 2018 (n° 25 de mai-juin). L'idée a été mise de côté quelque temps, mais la notion de "lagom" s'impose à nouveau comme une évidence aujourd'hui, et plus que jamais.
L'art du "Ni trop, ni trop peu" comme l'écrit Anne Thoumieux, ou bien le "Juste ce qu'il faut" comme le titre de l'article de Flow. Le lagom rejoint ce qu'on pourrait appeler aujourd'hui la "slow attitude", sauf qu'en Suède ce n'est pas une mode mais un mode de vie adopté naturellement depuis toujours.
Pour résumer, on pourrait parler de juste équilibre ou de juste milieu : enlever le superflu pour ne garder que l'essentiel, et profiter de ce que l'on a déjà, simplement.
Un art de vivre très inspirant pour aider à basculer vers la slow consommation. Consommer moins mais mieux, avec des achats modérés, plus éthiques et bien sûr écoresponsables. A cela s'ajoute la volonté de profiter de plaisirs simples et d'activités que l'on prend le temps d'apprécier et de partager, avec une connection régulière à la nature. En Suède, "le bonheur individuel repose sur le bonheur collectif. Si on agit en fonction de ce qui est bien pour la société, on se sent mieux [...]" écrit Anne Thémieux.
Aujourd'hui, il apparaît évident que le bonheur n'est pas dans le consumérisme. Mais le lagom, ce n'est pas se priver, c'est juste se recentrer sur ce qui nous semble à chacun essentiel. Un vrai défi, et un objectif à atteindre : dé-sen-com-brer, son intérieur ... et son esprit. J'y travaille, j'y travaille... La réduction des déchets et le recyclage y participent. Pour le moment, je me concentre sur la garde-robe et les produits de la salle de bains.
Des produits simples, avec un impact minimum sur l'environnement : mouchoirs non blanchis et compostables, avec une déco minimaliste.
Pour les savons, déposés dans d'anciens bocaux à confiture : le pain de rasage est juste vendu dans un emballage carton (plus de bombe ou tube plastique) et le savon (cannelle et orange choisies pour garder les odeurs de Noël...) a été acheté en vrac dans une savonnerie locale artisanale
Très belle fin de week-end!